Pissenlit commun

Taraxacum sect. ruderalia

Classification

Caractéristiques

Références

Compléments

Vivace à forte racine pivotante, rosette basale de feuilles lancéolées plus ou moins fortement découpées, tige florale creuse plus ou moins grande portant un capitule plat formé de fleurons tubulaires ligulés en nombre inférieur à 200 ; racine, tige et feuilles laissent couler un latex blanc. Reproduction possible (prépondérante ?) par apomixie (étymologiquement sans mélange, mode de reproduction sans fécondation pour des êtres sexuellement différenciés ; l’apomixie engendre suite aux mutations génétiques un polymorphisme important qui se maintient car non atténué par le brassage génétique). Dans la section ruderalia coexistent plusieurs espèces très proches pouvant se croiser entre elles (de quelques dizaines à un millier suivants les auteurs…), il y a par exemple des espèces diploïdes (chromosomes homologues x2, reproduction sexuée) et triploïdes (chromosomes homologues x3, reproduction par agamospermie = apomixie avec production de graines) avec des croisements intermédiaires, et peut-être une spéciation en cours d’installation. Ainsi dans le sud de la France se trouveraient plutôt des individus diploïdes tandis que le nord de la France appartiendrait à la zone de contact avec le nord de l’Europe où se trouveraient plutôt des individus triploïdes.

Très présent sur la digue de Moulineux, le chardonneret se nourrit de ses graines.

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